UGA en commun

Ep 2 – Qui rapporte sur nos dossiers à l’UGA ?


Suite aux questions de collègues, il nous a semblé utile de vous expliquer qui rapporte à l’UGA. Les modalités actuelles semblent d’entrée questionnables et ce, dès lecture des premières lignes du « statut des enseignants-chercheurs » du B.O. notamment : « L’évaluation, elle aussi nationale, est réalisée par les pairs de la discipline. »

Concernant les promotions sont nommés (i) par la CSPM, 1 rapporteur de la discipline sans concertation du CAc Restreint (ii) par les services administratifs – DGD RH (nous ne connaissons pas les critères de choix), 1 rapporteur hors discipline élu au CAc Restreint.

Cette année, à la session des promotions, les 2 rapporteurs n’ont pas eu la possibilité de se concerter. Ils ont pu avoir des avis divergents, mais in fine, c’est l’avis de la CSPM qui a compté (qu’il soit favorable au candidat ou pas). En effet, cela nécessite des réunions en amont, mais encore faut-il avoir le classement des CSPM suffisamment à l’avance pour savoir s’il y a divergence de point de vue.

Ici, on peut de facto se demander s’il y avait un intérêt à faire travailler les élus du CacR ?

Concernant la RIPEC sont nommés (i) par la CSPM, 1 rapporteur de la discipline sans concertation du CAc Restreint (ii) par les services administratifs – DGD RH (nous ne connaissons pas les critères de choix), 1 rapporteur hors discipline élu au CAc Restreint.

Les 2 rapporteurs ont la possibilité de se concerter avant le CAc R si leurs avis sont divergents. Ces avis sont signalés en rouge dans un fichier dédié. Les services administratifs n’apportent aucun support pour contacter les autres rapporteurs, à minima, on attendrait adresses courriels et téléphone.

Certains rapporteurs (élus FSU ou UGA en commun par exemple) ont décidé d’émettre des avis très favorables sur tous leurs dossiers, car ils ne s’estiment pas compétents pour en analyser la teneur. D’autres n’ont pas émis d’avis sur la partie production scientifique. D’autres encore, (les élus CGT) ont décidé de ne pas expertiser de dossiers RIPEC.

Nous avons obtenu gain de cause afin d’éviter d’avoir 10 dossiers de 10 sections CNU différentes par rapporteurs. Mais nous ne sommes pas compétents (et nous ne sommes pas les seuls) sur un grand nombre de ces dossiers ne connaissant pas le contexte disciplinaire.

A rajouter que certains collègues ont pu rapporter des dossiers de collègues du même département ; ce qui est une aberration en terme de déontologie.

Concernant l’éméritat, les élus de la commission recherche se voient attribuer des dossiers sans concertation sur la discipline ou autre avec, en accompagnement, des grilles de critères et le cadre de l’éméritat. Dans ce cas également, il n’y a pas de concertation avec les autres rapporteurs puisque tout est envoyé individuellement et c’est donc impossible de voir qui a rapporté quoi.

Et l’on apprend par email du secrétariat de la Vice-présidence recherche que : « les rapporteurs internes à la CR sont désignés par la Vice-présidence recherche ». Ce qui est cocasse puisque nous n’avons toujours pas de VP recherche à l’UGA !