UGA en commun

Fonds IDEX : mystère et boule de gomme


Le 3 octobre 2025 nous avons adressé cet email au président de l’UGA :

Monsieur le Président,

En notre qualité d’administrateurs au sein de l’Université Grenoble Alpes (UGA) et en vertu des articles L311-1 et s. du Code des relations entre le public et l’administration, nous vous adressons cette lettre afin de solliciter la transmission des documents comptables retraçant l’emploi des fonds IDEX au cours des quatre dernières années.

Nous souhaitons également que vous nous transmettiez tous les éléments réglementaires concernant le statut du directoire IDEX depuis le passage au « Grand établissement », sa composition, ses prérogatives et les comptes rendus de cette instance. Ces éléments ne figurent nulle part dans le statut du grand établissement, ni même dans le règlement intérieur de l’UGA alors que cette instance distribue les fonds IDEX.

Nous vous remercions par avance de l’attention que vous porterez à cette demande et restons à votre disposition pour toute discussion ou précision concernant ces points.

Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos salutations distinguées.

Les élus UGA en commun

L’absence de transparence dans la gestion de l’IDEX devient inacceptable. Nous rappelons que, depuis la transformation de l’Établissement Public à caractère Éducatif (EPE) en Grand établissement (GE), le budget annuel de l’IDEX doit être discuté en Conseil d’Administration (CA) de l’UGA. Ce budget constitue désormais une partie intégrante du budget global de l’UGA. Il est donc impératif d’échanger, en CA, sur la répartition de ce budget entre les domaines de la recherche, de la formation et du fonctionnement général. À ce jour, le CA de l’UGA est privé de cette compétence ; on est donc en droit de se demander si la procédure actuelle de vote du budget est légale.

Par ailleurs, le site web de l’UGA concernant l’IDEX n’est pas à jour au 3 octobre 2025. Certaines pages, comme celle dédiée à la gouvernance, datent d’avril 2021, et les noms des personnes qui y figurent sont totalement obsolètes. Cette situation est, au mieux, le signe d’une désorganisation, mais quoiqu’il en soit, elle nuit à la crédibilité de notre institution.