Le président, au cours des réunions auquel il participe, affirme que l’université fonctionne normalement, mais peut-on réellement le croire ? Ces deux dernières semaines nous avons reçu une série de messages émanant des services juridiques de l’université (DAJI) qui semblent surtout confirmer une difficulté voire une incapacité à assurer la continuité du service public en l’absence du (de la) président(e) du Conseil Académique.
Ces messages nous proposent de réunir les instances – CAc, CR, CFVU – sous une configuration « exotique », qui n’est pas prévue par notre règlement, c’est-à-dire sous la présidence des doyens d’âge. Nous constatons que la présidence tente ainsi de faire valider ses propositions politiques et stratégiques en dehors du cadre démocratique garantie par nos statuts et notre règlement intérieur. Se faisant, elle fait porter à l’université des risques juridiques importants sur les décisions « approuvées » par ces instances. On pointera plus spécifiquement les risques qui portent sur la campagne d’emploi 2025 proposée au vote du prochain CAc du 3 décembre 2024.
L’incapacité de la présidence à organiser un dialogue normal et démocratique accentue la difficulté de l’université à assurer la continuité du service public.
Nous rappelons que notre demande de discussion autour des solutions possibles pour une sortie de crise a été envoyée à la présidence fin septembre et qu’elle reste, jusqu’à aujourd’hui, lettre morte. A ce stade, on peut s’autoriser le qualificatif « irresponsable » quant à l’attitude de la présidence.