UGA en commun

La vérité sur l’affaire IRGA


Depuis plusieurs jours, les collègues nous font savoir que le président Yassine Lakhnech explique au cours de réunions avec les pôles et les laboratoires qu’il ne peut pas lancer l’AAP IRGA sur cette année universitaire 2024-2025 à cause des élus UGA en commun. Nous souhaitons donc rétablir la vérité concernant IRGA et la seule responsabilité du président dans cette affaire.

Pour rappel, IRGA est un appel à projets de l’Université Grenoble Alpes qui a pour objectif « d’inciter au développement de projets de recherche et d’innovation issus des laboratoires de l’UGA afin d’accompagner les scientifiques dans leur projet de recherche et de contribuer à la politique scientifique, à l’impact socio-économique et culturel ainsi qu’à la politique internationale du site ». L’appel à projets IRGA « s’adresse à l’ensemble de la communauté scientifique et académique (chercheurs, enseignants-chercheurs), sans restriction en termes de disciplines ou de méthodologie. Les financements sont accordés sur projet et doivent justifier du besoin des moyens demandés ».

La distribution des fonds IRGA est une grosse partie du travail des pôles de recherche de l’UGA.

Cet appel à projets est préparé au sein de la Vice-Présidence Recherche et Innovation et de la Vice-Présidence Relations Internationales. Il fait l’objet d’une concertation menée par la Commission de la Recherche (CR) et du Conseil Académique (CAc) de l’UGA.

Et c’est bien là que le bât blesse! La présidence du CAc et la VP recherche n’ont pas été élues le 6 juin, car l’ensemble des listes d’opposition qui sont majoritaires dans ces 2 instances ont invalidé les candidatures proposées par Yassine Lakhnech (qui refuse la proposition de cohabitation d’UGA en commun). Par conséquent, ni le CAc plénier ni la CR ne peuvent être convoqués.  Quand à la VP relations internationales (qui est une position fonctionnelle et non pas statutaire), elle n’a jamais existé sous cette mandature. Dans ce contexte, l’AAP IRGA ne peut être ni préparé, ni coordonné et encore moins faire l’objet d’une concertation.

D’autre part, l’année 2024 étant budgétairement compliquée pour l’UGA et l’AAP IRGA étant financé sur le budget de la recherche (non fléché), on pourrait légitimement se demander si une année blanche n’est pas en réalité une nécessité budgétaire ?