Nous publions ici notre message envoyé le 8 novembre 2024 à Anne-Catherine Favre, VP CA de l’UGA, copie aux DGS, DRH, DAJI, services financiers et enfin, aux membres du CA. Nous souhaitons que vous, personnels et étudiants, puissiez prendre connaissance de nos demandes de clarifications sur la présentation du budget.
Bonjour Anne-Catherine,
Pour bien préparer la discussion du BI 2025 et du BR2 de 2024, nous faisons aujourd’hui, très en amont du CA de décembre, plusieurs suggestions et demandes dans la façon de présenter le budget.
1) Faciliter la lecture du budget. Comme nous avons déjà eu l’occasion de le dire à plusieurs reprises, notre budget est important et comporte des parties (appelons-les : la dotation non affectée et les projets qu’on gère à l’avancement) dont la gestion comptable n’est pas tout à fait la même. Ces deux parties n’ont pas le même impact sur le résultat, sur les charges d’amortissement, etc. Pour faciliter la lecture et l’analyse il faut que :
– le budget en sa totalité et dans chaque partie comporte clairement la séparation entre la partie non affectée et la partie projets ; ensuite on peut faire la somme des deux ;
– la présentation en missions (recherche, formation, relations internationales, patrimoine, SI, …) soit clairement lisible en euros (et non pas en pourcentages) ;
– la vision pluriannuelle (au moins 2023, 2024, et 2025) soit clairement établie ; cela sera un élément majeur de jugement sur la crédibilité du plan de recherche d’équilibre budgétaire en 2025 ;
– les grands projets (IDEX, PUI, LABEX, CMA, …) soient explicités et présentés dans toutes leurs masses budgétaires (MS, fonctionnement, investissement) ;
2) « Couplage » entre le budget non affecté et les projets. Même si ces deux parties du budget apparaissent comptablement presque indépendantes, les activités de recherche et de formation qu’elles financent sont souvent très fortement couplées à travers des prélèvements sur projets (les LABEX, par exemple) ou la gestion par le personnel permanent. Il faut avoir une vision claire et explicite de tous ces frais de gestion ainsi que leur évolution envisagée, comme on en a parlé lors du dernier CA, pour 2025.
3) La séparation avec le SACD « Opération Campus ». Le SACD n’a pas les mêmes problématiques de gestion que le reste du budget et doit être clairement séparé dans les présentations du reste du budget (y compris et surtout dans l’analyse du fonds de roulement).
4) La masse salariale. Elle représente la partie majeure de notre budget et sa présentation pluriannuelle, plus détaillée que le seul découpage en plafond 1 et plafond 2, est indispensable. Elle est d’autant plus indispensable que les mesures d’économies pour 2025 brièvement évoquées lors du dernier CA mentionnaient 2,5 M€ sans en préciser la provenance.
5) L’investissement est un sujet critique dans nos discussions car en 2023 et en 2024 un surinvestissement au-delà de la CAF disponible a fortement dégradé notre fonds de roulement. Encore une fois, la séparation claire avec les investissements faits sur les dotations spécifiques sur projets (et où on fait la neutralisation des charges d’amortissement) est absolument indispensable.
La question de la typologie des investissements (patrimoine, équipements scientifiques, équipements pédagogiques, informatique, …) reste confuse. La seule façon de voir plus clair est, comme dans les annexes du rapport des CAC sur le budget 2023 (p. 21 du fichier ; page 14 d’annexe), de donner la liste explicite du matériel acquis.
La même liste doit être produite pour 2024 (même si les acquisitions ne sont pas encore finalisées dans leur totalité mais on espère que début décembre, l’établissement aura une vision suffisamment précise sur le sujet surtout en préparant le BR de déprogrammation pour le CA).
Pour 2025, il faut donner des enveloppes les plus précises possibles par mission (recherche, formation, …).
Ceci ne devrait pas être compliqué d’autant plus que les enseignants-chercheurs et les chercheurs commencent déjà à recevoir les notifications par la présidence des crédits d’investissement au titre de l’année 2025.
6) La question des charges d’amortissement est étroitement liée au sujet des investissements et il faut produire une prévision d’accroissement des charges d’amortissement pour les années à venir, suite aux investissements faits en 2024. Ce sujet qui impacte le fonctionnement de l’UGA à moyen-long terme nécessitera une discussion spécifique.
7) Compte tenu des investissements massifs des derniers années, la question du fonds de roulement de l’UGA devient absolument critique. Comme on l’a déjà souligné il faut clairement séparer le fonds de roulement de l’UGA de celui de l’opération Campus. De plus, il est absolument indispensable de connaitre la partie mobilisable du fonds de roulement qui, vues les discussions en CA de juillet 2024, parait assez différente du montant total du fonds de roulement.
Vue l’importance de ces sujets, nous demandons dès aujourd’hui un vote à bulletin secret sur les sujets budgétaires lors du CA de décembre.
En espérant que ces demandes et remarques aideront à clarifier la vision sur le budget de l’UGA, nous les soumettons très en amont de la commission permanente et du CA pour permettre la préparation de tous les éléments de discussion.
Les élus au CA d’UGA en commun.