UGA en commun

Pouvoir et parité à l’UGA : après l’élection d’un président du CAc nous souhaitons une femme à la vice-présidence recherche.


En 2024 certaines choses ne sont plus acceptables.

La composition des espaces qui, selon nos statuts, constituent les principaux lieux du pouvoir à l’UGA, ne peut être celle que nous avons aujourd’hui, ni celle que nous risquons avoir, et ce malgré tout le respect que nous accordons à nos collègues masculins qui en font partie.

Pour rappel, ces espaces sont la présidence, les vice-présidences statutaires UGA, et le directoire UGA.

À ce jour, et malgré les engagements de parité et de lutte contre les inégalités de genre affichés par l’université, nous pouvons faire le constat ci-dessous.

Concernant les membres statutaires du bureau politique de la présidence UGA  qui ont pour mission d’animer les vice-présidences du grand établissement (article 32 des statuts) :

  • 1 homme à la présidence de l’UGA
  • 1 femme à la vice-présidence du conseil d’administration
  • 1 homme à la vice-présidence formation
  • 1 homme supplémentaire serait proposé par le président Yassine Lakhnech à la vice-présidence recherche

Concernant la vice-présidence aux affaires générales (article 33 des statuts) :

  • 1 femme à la vice-présidence conseil d’administration UGA
  • 1 homme à la vice-présidence Grenoble-inp UGA
  • 1 homme à la direction de Science Po Grenoble UGA (qui prendra ses fonctions au début de l’année 2025)
  • 1 homme à la direction de l’ENSAG
  • 3 hommes à la direction des CSPM (FDS, H3S, EUT)

Concernant la vice-présidence recherche et innovation en formation restreinte (article 34 des statuts) :

  • 1 homme serait proposé par Yassine Lakhnech la vice-présidence recherche de l’UGA
  • 1 femme à la la vice-présidence Grenoble-inp UGA
  • 1 femme comme représentante IEP-UGA
  • 1 homme comme représentant ENSAG

Concernant la vice-présidence formation (article 35 des statuts):

  • 1 homme à la vice-présidence formation UGA
  • 1 femme à la vice-présidence formation Grenoble-inp UGA
  • 1 femme comme représentante IEP-UGA
  • 1 homme comme représentant ENSAG
  • 3 hommes à la direction des CSPM (FDS, H3S, EUT)

Enfin, au directoire, nous avons 100% de représentation masculine :

  • 1 homme à la présidence de l’UGA
  • 1 homme comme administrateur général de Grenoble-INP UGA
  • 1 homme à la direction (qui prendra ses fonctions au début de l’année 2025) de Science Po Grenoble UGA
  • 1 homme à la direction de l’ENSAG
  • 3 hommes à la direction des CSPM (FDS, H3S, EUT)

La domination masculine dans ces espaces est éloquente. La présence des femmes va au-delà du simple problème de représentation : c’est un reflet de notre engagement envers l’égalité et la justice.

En tant qu’institution, nous avons la responsabilité d’être un modèle de diversité et d’inclusion, pour le bénéfice de tous. La seule chose que nous montre, à ce stade, la composition de ces espaces est l’existence d’un véritable plafond de verre pour les femmes dans la gouvernance de l’UGA. Pour rappel neuf femmes sur dix (89%) s’auto-déprécient régulièrement dans leur cadre professionnel. Elles ressentent le syndrome de l’imposteur.

Dès lors et bien que les listes syndicales et « UGA en commun » se sont accordées pour soutenir la candidature de Serge Slama à la présidence du CAc, les listes « UGA en commun » revendiquent la nécessité de présenter dans ces conditions une femme au poste de vice-présidente pour la recherche.

Nous sommes convaincu.e.s qu’il existe de nombreuses femmes à l’UGA qui possèdent les compétences attendues pour assurer la fonction de vice-présidente recherche et sont prêtes à s’inscrire dans le cadre proposé par notre plateforme commune. Il faut donc ouvrir le dialogue sur cette position, le plus large possible.

Mesdames, nous attendons avec impatience vos propositions, Messieurs, encouragez vos collègues !