UGA en commun

Communiqué de presse du 04 juin 2024


Le 16 mai dernier, le Président de l’Université Grenoble Alpes a été élu malgré la volonté exprimée largement par les votes des personnels lors de l’élection des conseils. Le Président a tout particulièrement souligné dans son discours sa volonté de gouverner dans la concertation, la bienveillance, et a annoncé vouloir séparer l’exécutif et les conseils. Dès le premier jour, les élus ont formulé deux requêtes (voir communiqué de presse du 16 mai 2024), à savoir la proposition de prendre la présidence de la commission permanente du conseil d’administration, et l’accès aux listes de diffusion vers l’ensemble de leurs électeurs.

Le premier point a été inscrit à l’ordre du jour du Conseil d’Administration du 3 juin lors duquel le Président a indiqué devoir demander l’avis des composantes académiques pour modifier le règlement intérieur. Cette modification est nécessaire pour permettre de désigner un membre de l’opposition comme président de la commission permanente. Sans autre discussion, le Président a proposé d’organiser une réunion afin d’échanger sur la gouvernance de l’université. Il invite à cette réunion deux membres par liste représentée au CA ainsi que des personnes non élues. Faute de cadrage et sans ordre du jour précis, les élus des listes UGA en commun qui ont déjà formulé leurs propositions depuis le 16 mai, s’accordent avec ceux des listes syndicales pour décliner l’invitation et demandent au Président d’aborder dans le cadre des instances statutaires ces questions qui relèvent de leurs prérogatives.

A propos de la mise en conformité avec le règlement intérieur sur les questions de communication, les élus de la liste UGA en commun regrettent de se voir refuser le droit de pouvoir communiquer avec l’ensemble des électeurs, comme l’autorise le règlement qui détaille le statut des élus (voir PDF page 165). Ce point, également discuté lors du Conseil d’Administration du 3 juin dans les questions diverses, n’a pas trouvé de solution à court terme et une action en justice est désormais envisagée afin de rétablir le droit des élus dans les plus brefs délais.